lundi 16 juin 2014

"Ces textes participent à « l’explosion littéraire et créative » qu’a connu la Syrie dans la guerre. Rania Samara se souvient de ces jeunes, sous la censure du régime, « qui traînaient, sans oser écrire autre chose que de la poésie métaphysique ». Aujourd’hui, ils sont des milliers à publier sur YouTube et Facebook, multipliant les courts métrages, caricatures, dessins animés, slogans et textes littéraires… « La violence était endormie, souligne Nathalie, mais les textes reflétaient déjà le régime. Ils parlaient de massacres, d’espions et de méfiance… » A l’aube de la révolution, Rania a vu se multiplier les poèmes enthousiastes, annonçant la démocratie. Et puis le temps a passé : « Maintenant, ils sont plus amers »."

Lire l’article de Télérama, signé Pauline Bock : « Traduire, un combat littéraire pour la cause syrienne »